Comment s’organiser pour la nourriture quand on part en voyage pour plusieurs mois afin de manger le plus santé possible tout en respectant son budget? Cela peut facilement devenir un défi quand on est dans un pays aux traditions culinaires différentes des nôtres comme la Malaisie et encore plus quand on décide de séjourner principalement dans les îles.
Pour les déjeuners et les lunchs, on a décidé de les préparer nous-même. On déjeunait à l’hébergement, souvent sur notre balcon / terrasse. Typiquement, pour moi c’était une tasse de thé, du gruau froid que j’agrémentais avec des fruits secs (dattes) et de fruits frais (banane ou mangue) quand on en trouvait et une brioche au beurre d’arachide ou au caramel.
Pour le midi, je me préparais souvent un sandwich avec parfois du thon (un peu cher pour la Malaisie), ou bien du fromage (là aussi assez cher et pas facile à trouver) et une tomate ou carrote. Et si on n’avait ni thon ni fromage alors cela pouvait être simplement un sandwich au beurre d’arachide et à la tomate. Et comme dessert, c’était des biscuits au chocolat ou du gateau à la banane.
Le midi il m’est aussi arrivé de goûter à la nourriture locale et de manger dans des endroits ou tu te sers toi-même. Tu ne connais le prix de ton assiette qu’une fois que tu l’as remplie. Cela m’a permis de goûter à plusieurs plats locaux et surtout d’ajouter des légumes et du tofu à mon menu.
J’ai même goûté au riz servi avec un oeuf, des arachides et des mini poissons séchés, qui semblent être prisés par les Malaisiens. Par contre, il a fallu que je leur coupe la tête une par une car sinon je n’aurais pas été capable de les manger. Ce n’était pas mon repas préféré mais je suis quand même contente d’y avoir goûté.
Denis et moi avons voyagé 56 jours en Malaisie entre février et mars 2024. En fait, notre plus gros défi pour les déjeuners et les repas du midi a été de faire notre épicerie. En passant la plupart de notre temps sur des îles, le choix pour l’alimentation, à part les restaurants, se limitait souvent à une mini épicerie ou un dépanneur avec un choix restreint et des prix souvent le double par rapport au continent. Les fruits étaient quasiment introuvables, même les bananes qui pourtant poussent partout en Malaisie, mais on nous a expliqué qu’ils n’en faisaient pas pousser car c’était les singes qui les mangeaient.
Donc, notre statégie était de faire le plus gros de notre épicerie sur le continent avant de prendre le ferry, surtout si on voulait manger des fruits frais, des céréales, etc.
Dans mon prochain ”post”, je vous parlerai de nos soupers en Malaisie. En attendant, si vous voulez en savoir plus sur notre voyage en Malaisie, vous pouvez lire les articles suivants sur mon blog de voyage et me suivre sur Instagram.
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